Bonjour les moineaux,
Le temps est venu d’évoquer avec vous mon année de lecture.
Un livre avant le bilan, afin de clôturer cette année 2017.
(Normalement j’aurais du évoquer deux livres mais comme je n’ai rien de particulier à vous dire sur Belle d’amour de Franz-Olivier Giesbert, je m’abstiens).
Je vais donc vous parler de Summer de Monica Sabolo.
Benjamin, 38 ans, est hanté par l’absence de sa sœur Summer disparue il y a vingt-quatre ans. C’est le narrateur de l’histoire.
Il fouille dans sa mémoire afin d’essayer de comprendre (enfin) ce qui s’est passé ce jour-là. Ses souvenirs remontent lentement. Il s’efforce de sonder les évènements passés et tente de les analyser différemment afin d’y trouver l’indice qui pourrait le rapprocher de la vérité.
Sa sœur Summer, jeune beauté blonde de 19 ans aux longues jambes, s’est évaporée lors d’un pique-nique sur les rives du lac Léman.
Fugue ? Enlèvement? Noyade ? Personne ne l’a jamais su.
Avant ce drame la famille affichait perfection et bonheur idéal. On comprend rapidement que le vernis de ce tableau parfait est à la fois factice et fragile et qu’il pourrait facilement se craqueler pour révéler une sous-couche moins reluisante…
Je peux comprendre que ce livre ait séduit autant de lecteurs, un peu moins sa sélection dans de nombreuses premières listes des prix d’automne. L’auteur maîtrise l’art de créer des ambiances singulières et veut entretenir jusqu’au bout le mystère. Un peu trop. La révélation finale n’est pas une fin en soi. Surtout quand on a l’impression que l’auteur a tout misé sur elle. Ce genre de récit est trop construit pour moi et ne m’a ni bouleversée ni transportée. J’ai lu que beaucoup de lecteurs avaient pensé à Laura Kasischke (une de mes auteures chouchou). Cela y ressemble vaguement. A la façon de, peut-être, mais pas à la hauteur de…
J’ai atteint le challenge que je m’étais lancé avec 37 livres au compteur (l’objectif était à 35). Je ne suis pas sûre d’être aussi ambitieuse l’année prochaine.
37 livres, 13 013 pages, le livre le plus court fait 112 pages, le plus long 800.
Cette année j’ai découvert avec plaisir Henry James, Cécile Coulon et Didier Decoin. J’ai lu plusieurs de leurs romans et m’en suis gardé quelques-uns pour l’année prochaine. J’ai aussi lu pour la première fois des romans de Stephen King.
Voici mon top 5 de cette année 2017:
Washington Square de Henry James, Le roi n’a pas sommeil de Cécile Coulon, Le bureau des jardins et des étangs de Dider Decoin, Dans la forêt de Jean Hegland et 22.11.1963 de Stephan King.
Cinq livres complétement différents.
Voici maintenant les mentions spéciales:
Le livre le plus décevant: Les falsificateurs d’Antoine Bello
Les autres déceptions: Une putain d’histoire de Bernard Minier, Fatherland de Robert Harris
Le livre le plus looong (mauvais sens du terme): Le chardonneret de Donna Tartt
Le livre sans intérêt aucun: Parmi les dix milliers de choses de Julia Pierpont
Le livre le plus barré: Le testament américain de Franz Bartlet
Le livre le plus « So British »: Crampton Hodnet de Barbara Pym
Le livre qui m’a fait le plus voyager: Miniaturiste de Jessie Burton
La plus chouette découverte: Hôtel du Grand cerf de Franz Bartlet
Le livre le plus déroutant: Le tour d’écrou d’Henry James
Un bilan très positif.
Il faut dire que cette année j’ai pris la décision de ne plus aller au bout des livres qui ne m’emballaient pas. Une mini révolution qui a sûrement modifié la donne, même si j’ai pris cette décision en cours d’année.
J’espère que 2018 sera aussi riche en belles découvertes et jolies surprises.
Et vous, quel est votre coup de cœur de l’année?
Est-ce que le Père Noël vous a apporté des livres? Avez-vous des titres à partager?
De mon côté, j’ai reçu un livre sur le crochet.
NO COMMENT…^-^
Je vous souhaite une belle fin d’année.
A bientôt,
Répondre à poli Annuler la réponse