Bonjour les colibris,
L’heure est venue de partager mes lectures du mois qui se termine avec vous.
Après un premier roman enthousiasmant, les lectures suivantes m’ont peu emballée. Plus je tournais les pages, plus je m’ennuyais. Je trouvais tout d’une platitude mortifère. (Toujours dans la mesure comme vous pouvez le constater).
Je pense que mon état d’esprit du mois (je veux du soleil, je veux des vacances, je veux de l’aventure, je veux rêver) a largement influencé mes attentes ou alors c’est l’âge qui me rend de plus en plus exigeante…^^
J’ai commencé le mois avec 22.11.1963 de Stephen King.
Le roman se déroule en 2011.
Enfin en partie…
Jake Epping est professeur dans un lycée du Maine. Un jour son ami Al, propriétaire d’un diner, lui montre un étrange « terrier » niché dans la réserve de son restaurant. Cette dernière abrite rien de moins qu’une fissure dans le temps qui conduit quiconque s’y aventure en 1958. Al est mourant et demande à son ami d’accomplir la mission qu’il s’était destiné mais qu’il ne pourra pas mener à son terme : empêcher l’assassinat de JFK.
Un poil écrasante la mission.
Que se passerait-il si le 35ème président des États-Unis n’était pas mort en 1963 ? Humm ?
Le thème est tout simplement magique.
Je suis fan des histoires de voyage dans le temps (qui ne l’est pas ?), que ces derniers se réalisent à l’aide d’une voiture qui carbure au plutonium (qui a dit pelures de bananes?) ou comme ici, par une étrange faille planquée dans la remise d’un diner, derrière des cartons de sauce ketchup.
Mais bon, vous vous en doutez, modifier ne serait-ce que d’un chouia le passé, entraine de graves conséquences (l’effet papillon toussa toussa).
Qui plus est, le passé est coriace et résiste farouchement à tout changement.
C’est cependant ce pari fou que va tenter de relever Jake pendant plus de 900 pages (soit une brique dans le tote bag à se trimballer ^^).
Est-ce que ce n’est pas un peu long 900 pages ? Un peu, mais l’écriture est simple, fluide et efficace, cela passe comme du petit lait.
Je tiens à préciser que ce livre n’est pas une énième enquête sur la mort de JFK.
Si c’est ce à quoi vous vous attendez vous serez déçus, pour les autres foncez !
Ce roman, comme beaucoup d’autres avant lui, a été adapté en série avec James Franco dans le rôle de Jake. Et j’avoue avoir pour celle-ci une grosse curiosité.
J’ai enchainé avec un recueil de deux nouvelles, L’autel des morts de Henry James.
La première nouvelle, éponyme, nous parle de Stransom, un gentleman hanté par la mort. Celle de sa fiancée décédée juste après l’annonce de leur mariage, et plus généralement celle de tous ses proches disparus. Il décide de leur ériger un monument dans la chapelle d’une église afin d’honorer leur mémoire, où chaque cierge représentera un ami disparu. Il les visite quotidiennement et l’hommage tourne rapidement à l’obsession enchainant notre protagoniste dans un culte de l’absence. Le temps passe et il finit par rencontrer près de cet autel une femme qui, comme lui, semble se dédier au culte des morts…
Bof-bof-bof.
Ennui.
Je suis totalement passée à côté. Je ne me suis même pas donné la peine d’enchainer avec la seconde nouvelle…
Pour finir je me suis plongée dans Les falsificateurs de Antoine Bello, conseillé par une amie.
J’ai failli tout arrêter page 140. Cependant j’étais persuadée que le roman aller virer à 180 degrés pour me surprendre.
J’ai fait une pause puis j’ai repris.
J’ai fait une seconde pause et je l’ai filé à Môsieur. Puis j’ai repris.
Pourquoi autant de persévérance? Un tel sujet mérite que l’on s’accroche! Soit ici l’existence d’une société secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du Réel) où des agents travaillent à la falsification du réel en échafaudant des scenarii et en inventant des personnages et des anecdotes auxquels ils donnent corps par l’altération des sources existantes ou la création de nouvelles.
Avouez que résumé ainsi, cela vend du rêve.
Oui mais voilà le sujet ne fait pas tout. Le récit est servi par une écriture disons plate et le rythme est inexistant. A mon sens cette super idée est totalement gâchée par un développement moyen et des personnages inconsistants très souvent caricaturaux. Certains passages sont vraiment pénibles à lire car dénués d’intérêt. Cela manque de suspense et surtout d’enjeux. Un tel sujet aurait du engendrer un minimum de tension narrative, totalement absente ici.
Quel dommage!
Le livre se termine ainsi: à suivre.
Ce sera sans moi les gars, même si j’ai lu que le second tome était plus « palpitant ».
Après un tel bilan, j’avoue me sentir un peu démunie, qui plus est sans nouvelle piste à explorer.
Aussi j’espère que vous avez des tas de conseils à partager avec moi.
A bientôt!
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