Bonjour les moineaux,
Il est grand temps de partager avec vous mon bilan lecture de 2016.
Mais avant cela je vous souhaite à tous une belle & douce année 2017.
L’année écoulée s’est révélée être un bon cru.
J’espère qu’il en sera de même en 2017.
Je commence cet article avec les livres de novembre et décembre. Pour ceux qui suivent, ce sont les seuls bilans mensuels que je n’ai pas réussi à écrire dans les temps. Trois livres seulement sont concernés. Petite forme en cette fin d’année.
Je commence avec un roman conseillé par Pelotes de laines et feuilles de thé, Dans la brume électrique de James Lee Burke.
Ce livre c’est l’histoire de meurtres de jeunes filles, du tournage d’un film, d’un squelette mais aussi de fantômes.
Dave Robicheaux est un ancien lieutenant de police qui travaille dorénavant au service du shérif local et qui tente, par des méthodes peu orthodoxes, de tisser un lien entre ces différents éléments. Le tout se passe en Louisiane dans une ambiance moite et étouffante particulièrement bien retranscrite. (J’entendais presque le bourdonnement agaçant des moustiques titiller mes oreilles.) Pour ce qui concerne l’histoire, j’avoue ne pas être totalement entrée dedans. J’ai trouvé l’enquête classique, son développement très linéaire et son rythme un peu mou. Les touches d’irrationnel m’ont au départ séduite mais ont rapidement perdu de leur charme, anesthésiées par le manque de souffle vital général du livre. (François Cheng, si tu nous lis…)
J’ai enchainé avec la troisième enquête de la saga de Jussi Adler-Olsen, Délivrance. La première m’avait agréablement surprise(clic). J’ai sauté la seconde qui n’était pas dispo à la médiathèque.
On retrouve ainsi l’inspecteur Carl Mørck et son fidèle assistant Assad.
Ce dernier a apparemment subi un choc émotionnel grave ou a été lobotomisé pendant le second volet car il termine une phrase sur deux par « alors », tic verbal ridicule qui semble être là pour rappeler au lecteur qu’il est étranger. Il est également affublé de divers qualificatifs de très mauvais goût qui m’ont bien bien énervée.
L’intrigue est trop longuement développée, je n’ai retrouvé ni la tension ni le suspense que j’avais aimés dans le premier volume. Les dialogues ne volent pas haut, certains personnages sont tellement caricaturaux qu’ils en deviennent énervants (encore). Le cynisme et le désabusement de Carl qui faisaient son charme semblent s’être volatilisés. Vous aurez compris j’ai été déçue. Du coup je ne vous raconte même pas le pitch et résultat, j’arrête là avec Jussi Adler-Olsen. Et ouais je suis comme ça moi!
J‘ai terminé l’année avec ce qui aurait pu être une très belle surprise: 100 ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez.
Je vous entends d’ici hurler au scandale. Voilà ce qui s’est passé…
J’ai dévoré les 150 premières pages. Avidement.Et puis mon intérêt s’est progressivement mais sûrement étiolé puis totalement désagrégé. J’ai commencé à lire en diagonal, à sauter des paragraphes, puis des pages. Et malgré l’envie de le terminer et de nombreuses tentatives, je n’ai pas pu venir à bout du roman. Il ne manquait pourtant pas grand chose, une cinquantaine de pages. Le livre raconte l’épopée du village colombien reculé de Macondo et de sa plus illustre famille, les Buendia à l’origine de sa création. Dans ce roman fleuve, la fresque familiale se développe sur 6 générations, sur fond de magie et d’irrationnel. J’ai trouvé que le récit tournait rapidement en boucle. Pour être claire, la pire chose qui puisse m’arriver est arrivée: je me suis ennuyée!
Horreur. Malheur. C’est la, c’est la, c’est la Salsa du démon…
A partir de là, quand ce stade ultime est atteint, j’ai beau mettre la meilleure volonté du monde, cela ne marche pas.
Vous pourrez toujours dire en soirée, si les sujets de conversation viennent à manquer, que vous avez entendu parler d’une personne qui n’avait pas aimé 100 ans de solitude…
Malgré ce récapitulatif qui peut sembler aux premiers abords peu encourageant, je suis contente d’avoir lu ces livres car j’avais (au moins pour deux d’entre eux) une grosse curiosité.
De manière générale, le bilan de l’année est très positif.
Pourquoi?
Parce que j’ai chroniqué l’intégralité des livres lus ce qui est pour moi une belle performance.
Parce que j’ai lu davantage que l’année dernière soit 44 livres contre 30.
Parce que de manière globale, les belles surprises furent beaucoup plus nombreuses. Et je tiens ici à vous remercier car je dois une partie d’entre-elles à vos conseils avisés.
2016 fut l’année de Daphné du Maurier et d’Édith Wharton et je vous encourage vivement à vous plonger dans leurs romans ou recueils de nouvelles.
Bilan, l’année 2016 est un bon cru!
Comme j’adore faire des top 10 voici classé dans l’ordre de lecture celui de 2016:
Rebecca de Daphné du Maurier
Le cœur cousu de Carole Martinez
HHhH de Laurent Binet
Les oiseaux de Daphné du Maurier
La maison sur le rivage de Daphné du Maurier
La joie de vivre d’Émile Zola
Chez les heureux du monde d’Édith Wharton
La malédiction d’Edgar et Avenue des géants de Marc Dugain
Chanson douce de Leila Slimani
Et pour que cette nouvelle année de lecture se passe aussi bien, je compte sur vous et attends vos conseils avec impatience.
Je vais certes continuer à piocher dans la liste constituée grâce à vous, mais un peu de sang neuf fait toujours du bien.
A bientôt!
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