Marilyn Monroe + Betty Grabble + Lauren Bacall = les ingrédients exceptionnels de mon post du jour ou « Comment épouser un millionnaire ».
Attention aujourd’hui c’est du sérieux.
Je vais vous parler de How to Marry a Millionaire de Jean Négulesco (1953), dans lequel joue une actrice qui occupe une place très particulière dans mon panthéon, une de celle qui fait battre mon ♥ de cinéphile, celle à qui je consacrerai un cycle Ad Vitam Aeternam, celle dont j’accumule les biographies (plus ou moins heureuses), j’ai nommé Marilyn Monroe!
« Il était temps! », dirons certains…
« Pourquoi commencer avec ce film? », se demanderont d’autres.
J’aurais pu évidemment vous parler de Certains l’aiment chaud et cela viendra sûrement, mais cela aurait été trop facile.
Nombreux sont ceux qui résume sa carrière à ce film (et/ou à la scène « mythique » de 7 ans de réflexion (Une robe blanche, un vent chaud provenant d’une bouche de Métro, vous y êtes?)).
C’est volontairement que j’ai choisi de commencer par un film moins connu.
Le pitch rapide: comment 3 mannequins new-yorkais prennent la décision de tout mettre en œuvre afin d’épouser chacune un millionnaire.
Insipide?
Que nenni! Certes sa force comique est inférieure à celles de nombreuse comédies américaines de la même époque mais le scénario est plus malin et ambitieux qu’il n’y parait.
Pourquoi? Tout d’abord et principalement car il est centré sur les femmes!Ici les hommes sont accessoires.
D’autre part car la superficialité et vénalité de ce trio sont affichées et assumées (Elles n’ont qu’un mot d’ordre : « Nothing under six figures a year » soit Rien en dessous du million par an), et détail important, cette frivolité est sans cesse tournée en dérision.
C’est ainsi que 3 ravissantes top models complétement fauchées, investissent leurs derniers deniers dans la location d’un luxueux appartement de Manhattan, laissé subitement vacant par le propriétaire poursuivi par le fisc.
Cet appartement serait l’instrument qui leur permettrait de mener à bien leur stratégie, à savoir mettre la main sur un millionnaire car c’est bien connu, on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre!
L’intérêt du film provient en partie de ses comédiennes.
L’incomparable et altière Lauren Bacall, personnage principal et cerveau du film, à la classe légendaire, que nous retrouvons ici dans un registre assez inhabituel avec bonheur:
Betty Grable, la fameuse pin-up des années 1940:
Et enfin Marilyn Monroe.
Le potentiel comique de cette dernière est ici très convaincant et habilement exploité.
Elle nous offre une prestation délicieuse en incarnant un personnage gratifié d’une forte myopie.
Handicap non assumé, elle refuse de porter ses lunettes devant les hommes pour ne pas compromettre ses chances de séduction. La voir se prendre une porte, se cogner aux murs ou parler dans le vide est vraiment très jouissif!
Bien évidemment les choses ne vont pas se passer exactement comme elles l’avaient prévu mais comme souvent, difficile d’en dire davantage.
Laissez-vous tenter par cette gentille comédie, vous m’en direz des nouvelles….
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