Après un vol interne d’1h30, nous voilà sur l’île de Chiloe, île côtière du sud du Chili, longue de 200km et large de 50km, située dans la région des lacs.
Chiloe par son isolement, ses spécificités géographiques et culturelles, occupe une place particulière au Chili. Elle compte environ 180 000 habitants, population bien différente de celle de la capitale, aux traditions fortes qui ont perduré notamment grâce à sa condition insulaire. On y trouve 150 églises dont 16 sont inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco.
La pêche, le ramassage des algues, la culture des pommes de terre ( plus de 35 variétés différentes), l’exploitation du bois et le travail de la laine sont les ressources essentielles de l’île. ( Et l’artisanat de bijoux, pour mon plus grand plaisir, le plus souvent réalisé en « alpaca », alliage d’argent et d’étain à prix méga compétitifs).
La pluie fait également partie de l’histoire de Chiloe. Le temps joue au yoyo en permanence: pluie, soleil, nuages, éclaircies, pluie, soleil…. Il en résulte des paysages pouvant rappeler ceux de l’Irlande et de l’Ecosse.
Notre port d’attache sera Castro, la capitale, où nous avons loué à 6 personnes un palafito (maison sur pilotis typique de la ville).
Premiére étape de notre séjour chilote: Cucao, petit village qui constitue la porte d’accès au Parc national situé à 1h30 en bus de Castro.
L’entrée dans le parc coûte 1500 pesos par adulte, soit environ 2 euros. (Un coup d’oeil sur le site internet pour plus d’information).
Nous avons loué une cabane dans le parc pour une nuit et avons parcouru 4 sentiers balisés:
« El Tepual », « A la playa » (menant à l’océan pacifique), « Las dunas » y « Tronco de Oro », tous accessibles et faciles. (Ces chemins sont davantage des chemins de promenade que de randonnée).
Pause en pleine nature très appréciable après l’agitation de Santiago.
Le restaurant situé en face du parc vend de bonnes empanadas à très bon prix.
Prochain chapitre: Ancud, Puñihuil et les pingouins!
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