Et voilà, l’heure du dernier article sur notre voyage au Chili a sonné!
J’ai décidé de vous parler un peu cuisine, des grandes spécialités et de ce que nous avons pu tester.
Commençons avec l’empanada, chausson fourré de farce salée, originellement. (Le nom empanada vient du verbe espagnol, « empanar », qui signifie fourrer ou habiller avec du pain). Ces chaussons sont très courants en Espagne et dans les différents pays d’Amérique du Sud.
Ils sont servis chauds, en entrée ou en collation.
La classique est dite «de pino » et contient un mélange de bœuf coupé en fines lamelles, d’oignons, d’olives, d’œufs et de raisins secs.
On trouve également des empanadas « de queso » (au fromage) et enfin des empanadas de « marisco », aux fruits de mer.
Ces chaussons peuvent être cuits au four « al horno » ou frits « fritas ». Nous avons également croisé des versions sucrées fourrées aux pommes et poires.
Viennent ensuite les humitas, réalisées avec de la purée de maïs cuite à la vapeur et des oignons, le tout déposé dans une feuille de maïs. On en trouve beaucoup dans la rue, vendues directement du producteur au consommateur.
Autre plat de maïs, le pastel de choclo, gâteau/pâte de maïs sous laquelle on trouve une préparation de viande, d’oignons, de cumin et parfois d’œufs et d’olive.
Le churrasco (à ne pas confondre avec les grillades de viande portugaise), est un sandwich à la viande de bœuf émincée en fines tranches qui se décline en une infinité de variétés:
Le churrasco solo: comme son nom l’indique de la viande entre 2 tranches de pain.
Le churrasco italiano :auquel on ajoute des tranches de tomates, de la purée d’avocat et de la mayonnaise.
Le chacarero : un churrasco avec des tranches de tomates, des haricots verts et du piment vert:
Et enfin le churrasco a lo pobre. Ce dernier perd son pain et gagne 2 œufs au plat et des frites:
Les fruits de mer sont très répandus et variés. Nombre de ces variétés n’existent pas en France (le loco, la macha). On trouve également plusieurs algues (séchées ou non), le cochayuyo et le luche.
Très peu de boulangeries au Chili, cependant des pains de petits de taille sont vendus au kilo dans les supermarchés et dans la rue.
On trouve la hallula, un pain non levé.
La marraqueta, un pain élaboré à base de farine blanche de blé, d’eau, de levure et de sel, requiert plus de temps de fermentation et ne contient pas de graisse (une fois n’est pas coutume) ! Elle se caractérise par sa forme particulière et son croustillant.
Le pain de Pascua est quant à lui un cake aux fruits préparé traditionnellement pour Noël et originellement introduit par les immigrants allemands:
Un petit mot sur le milhojas, une sorte de mille feuilles à la confiture de lait et à la pâte croquante:
Je termine en beauté avec le mote con huesillo, boisson/dessert à base de pêche séchée et de blé cuit (mouais, j’avoue ne pas du tout « adhérer » à ce truc) 🙂
Cet article ne se veut pas exhaustif mais a pour but de vous donner un aperçu de ce que l’on trouve. Et voila, il est temps de dire au revoir au Chili.
J’espère que la lecture de nos aventures vous a plu!
Oupsss, il ne faut pas oublier de mentionner « la once », le goûter chilien.
Pain, thé, café, beurre, confiture, avocat, jambon, fromage, vous seront servis entre 16h et 20h.
Pourquoi dit-on « once » (11) ? A cause des ouvriers chiliens qui lors de leur pause au travail, buvaient un alcool typique, l’aguardiente.
L’alcool étant interdit au travail, « once » était un nom de code ( les 11 lettres d’ « aguardiente ») pour signifier « C’est l’heure de l’aguardiente » !
Après ce goûter copieux, arrive la « cena », le repas du soir.
Mon estomac n’a tenu qu’une semaine à ce rythme! (Petite joueuse va!)
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